Il était une fois !

Il était une fois dans spaces.

Ceci est mon ancien blog spaces live, je ne crois pas y réécrire des choses mais on ne sait jamais. Certain article m'y sont cher donc je le garde ! En attendant mon nouveau blog c'est par ici http://insydme.wordpress.com

Nouveau

Concours It bijou

Bonjour à tous et merci de visiter mon blog.

Je participe actuellement à un concours de Bijoux sur le site http://concours.perlesandco.com/

Concours organisé par le site ou je me fournis en matériel.

Donc j’ai présenté ceci :

Kumi's Lucky

Mes fameux petits bracelets tressé en Kumihimo.

Si ils gagnent il y a de forte chance qu’ils soient commercialisés donc vous pourrez le trouvez en vente plus facilement prés de chez vous. Enfin je l’espère.

Mais pour cela j’ai besoin de vos votes. Inscrivez vous donc sur le site et apportez moi votre soutien.

Je vous remercie !

A bientot j’espère avec de nouvelle création.

Les affiches de films qui se ressemblent

 

J’ai trouvé cette article passionnant. (enfin pas l’article vu que les images parle d’elle même mais quand même.) 

Les affiches de films qui se ressemblent – Cinéma : sorties ciné, bandes annonces, critiques film –

Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu.

Dans un monde parfait le pape serai Gay. Mais nous ne somme pas dans un monde parfait. Et puis ça n’aurait pas changé grand chose. Vu que dans un monde parfait, je n’existerai certainement pas. Et pourtant je suis là, planquée quelques part au fond d’un gouffre. Quand on sait qu’au fond du gouffre il y a tout le confort rêver, c’est difficile de remonter à la surface. Même si la lumière me manque je sais que j’ai peur d’en sortir.

C’est vrai qu’au dehors il y a tellement de choses, tellement de monde. Et pourtant mal grès tout j’y suis aussi seule et triste que dans mon gouffre. C’est terrifiant.

J’ai besoin de ne plus me sentir seule. Ni dans mon gouffre, ni au dehors. C’est compliqué et simple à la fois. Quand on a quelqu’un dans sa vie peut importe où il se trouve, il est présent dans notre coeur et nous suit partout, tout le temps. Et on est plus seul, nul part, jamais.

Mais quand on est comme moi, personne ne veux faire partie de ma vie. Je m’y habitue, mais ça reste dur quand même.

Il faut dire que je suis un peu bizarre. Je suis sans doute trop naïve. Je crois que toute amitié est acquise a partir du moment ou on aime. Pourtant l’amour ne suffis jamais. Çà devrait pourtant, aimer, je crois que c’est la seule chose que je sais faire de bien. Mais ça ne suffis jamais. Et jamais ça ne suffira.

 

Petit détour autour de moi.

J’aurais voulu garder cet espèce d’équilibre en moi. Mais je sais aujourd’hui que je suis sur une pente glissante. J’ai basculé dans le gouffre. Je le sais, je le sens. 

Je sens au plus profond de moi que je ne suis plus heureuse. Que cet instant de bonheur que j’ai eu s’en est allé. Ce que je ressens maintenant ? De la lassitude, de l’ennuie, de la tristesse… 
Je sens que je vais dégringolé. Est ce qu’il me sera possible de remonter la pente ? Je ne sais pas. J’en ai peut être plus envie. A quoi bon… puisque de toute façon cela recommencera advitam eternam. 
Je serai toujours seule pour l’affronter. Je m’en rend bien compte. Je ne suis qu’un substitue. Je ne suis pas une personne normal. Ou peut être trop normal. Je n’ai pas cette chose spécial que les gens recherche. J’aurais voulu rien que pour une fois me sentir aimé. 
J’y est cru mais ce n’était que mensonge. Les mensonges quand on sait qu’ils se transforment en vérité sont agréable parfois. Mais quand les mensonges restent des mensonges c’est là que ça fait mal. 
Bon c’est vrai je radote, je reste sur ses échecs, peut être parce qu’ils sont récurent. 
Bah passons sur ses choses passé. (oh c’est drôle comme phrase, passons sur ses choses passé…)
Je suis sur le point de vraiment dégringoler de la pente. Si seulement je pouvais ralentir ma chute, cela ferai peut être moins mal au fond. 

Je te donne mon coeur.

Je te donne mon coeur, il ne m’appartient plus

Ce que j’ai de meilleur

Tout est pour toi Jésus

Un parfum de valeur sur toi est répandu

C’est l’offrande de mon coeur

Je suis à toi Jésus

Prend mon âme, prends mon coeur

Je te donne tout

Prends ma vie, me voici

Je te donne tout

Mon coeur est toi, tout à toi.

Et il eut un soir, il y eut matin

Il y eut ton regard et ce bout de chemin

il y eut notre histoir et ce morceau de pain.

le firmament du ciel, la terre et les ruisseaux

Le vent et le soleil, que c’est bon, que c’est beau

et il y eut un soir, il y eut un matin

Il y eut ton regard et ce bout de chemin

Il y eut notre histoire et ce morceau de pain.

les saions et la joie, les fleurs et les oiseaux

Il y eut toi et moi, que c’est bon, que c’est beau

Et il y eut un soir, il y eut un matin

Il y eut ton regard, et ce bout de chemin

Il y eut notre histoire et ce morceau de pain.

Les labours et les près, le berger, le troupeau,

Le raisin et le blé, que c’est bon, que c’est beau.

Et il y eut un soir, il y eut un matin

Il y eut ton regard et ce bout de chemin.

Il y eut notre histoire et ce morceau de pain.

 

Petit tour autour de moi

Doit on toujours vouloir plus ? Doit t’on se contenter de ce que l’on a ? 

J’aimerai faire confiance à l’avenir et me dire qu’en fait il se passera des choses merveilleuses. 
Mas je n’y arrive pas. Bien qu’aujourd’hui ma vie soit paisible. J’ai l’impression que cette paix cache bien des remous et des courants plus profond. 
Je n’ai pas envie de me refaire une période déprime, (d’ailleurs ça n’arrivera pas.) Mais une sorte de lassitude s’installe. J’ai envie de tellement plus. Est ce mal ? 
C’est humain me direz vous… Pourtant je me laisse bercer. C’est étrange comme ce grand paradoxe intérieure me fait cogiter. 
En plus de cela je viens de comprendre quelques choses. 
Mes dernières folies ne sont que des compensations de manques que j’ai. De manque de contact humain justement. 
Je suis tombée amoureuse il n’y a pas si longtemps d’une fille a qui j’ai promis que ça n’arriverai pas. Et au lieux de me rendre triste et désarmée, je me sens heureuse, comme ci j’avais dépassé le stade de l’amour douloureux. Si cet amour me rend si heureuse peut être est il le bon ? 
Et si c’est le bon est ce que j’aurais le courage d’assumer cette relation ? Est ce que la distance ne va pas faire tomber à l’eau tout l’espoir que je pourrais y mettre ? 
Avoir confiance en l’avenir et me dire que rien de ce qui arrivera par la suite ne sera mauvais. On me dit souvent que les choses n’arrivent que parce que Dieu en a décidé ainsi, me laissant quand même le libre arbitre de mes choix et lui le libre arbitre des conséquences. 
Je crois que ça m’aide bien plus qu’avant. J’ai prit de l’assurance, j’ai presque vaincu mon hyper sensibilité. Je ne pleure plus aussi souvent en public. Au contraire il m’arrive d’engager des conversations avec des inconnus sans y réfléchir. 
J’ai sans doute plus de spontanéité, peut être plus de joie de vivre. 
Mais vous savez il y a cette sensation, comme un pressentiment. Un truc qui fait que je peux replonger à tout moment dans la dépression. J’ai l’impression d’être en équilibre instable. Juché sur une poutre sur la pointe des pieds les yeux bandé. J’essaye de resté stable vacillant d’un coté ou de l’autre. En apnée à cause de trop de concentration.  Des fois j’ai cette envie de tout laisser aller, de pleurer et de me laisser mourir. Mais je me l’interdit mentalement. C’est impressionnant comme on peut trouver d’énergie pour ce maintenir avec de la volonté. Je me refuse à me laisser tomber et même si je dois me briser totalement de l’intérieur. 
Je ressens les changements effectué sur moi. Ils sont positifs mais est ce toujours moi ? Ne suis je pas en train de me forcer à changer ? Pour tendre vers quoi ?
J’ai une appréhension quand à ses changements. Je me sens différente. Quelques part entre la folie morbide et la raison. 
J’observe dans le miroir tout les jours cette personne qui s’y trouve, me demandant chaque jour si c’est moi ! Ce corps, ce regard, ce sourire assuré… Je m’observe et me reconnait de moins en moins. 
Le pire c’est qu’il m’arrive d’oublier mon prénom, comment l’écrire et ce qu’il signifie. Je suis moi "Super Miss B" c’est comme ça qu’on m’appelle, c’est comme ça que je suis. Pour combien de temps encore. 

Mes nouveaux bracelets brésilien

Voici la nouvelle collection. (Il y en a d’autre, tout ne rentre pas sur la photo) Mon objectif c’est d’en faire 3 par semaine. Ils sont tous en vente en passant.

Alors de la gauche vers la droite : 5€, 1€, 1€, 2€, 2€, 2€, 1€, 3€

D’autre modèle de bracelets brésiliens bientôt !

The Jordan life; chapitre 20 et 21 . (suite et fin)

20

Cela va faire trois semaines que je suis la nouvelle directrice de la galerie. Ce n’est pas évident. Les choses sont vraiment de plus en plus compliquées. James est partie en me laissant les clés et avec lui est partit notre plus gros donateur. Il était évident pour moi que ce Trevers n’accrocherai pas une de ses toiles sur les murs de Ma galerie. Du coup les caisses sont vide, ce ne sont pas les cotisations des exposants qui vont servir à faire survivre la galerie.

Pour le moment c’est toujours Roland qui expose, il en a encore pour trois bonnes semaines. Ce n’est pas plus mal, ça me permet de gérer au mieux le licenciement de la moitié des salariés. Il ne m’en reste plus que quatre. Les meilleurs, ceux qui ont surtout accepté de suivre une vrai formation.

James me l’avait dit, ça ne serai pas de tout repos, mais il me savait tenace. Je comprend ses crises maintenant. Quand il était à l’hôpital il m’a tout dit, tout, surtout qu’il me fallait une vrai motivation, que la passion ne suffirait pas toujours. Et il m’a raconté pour son fils. Tout ses années et personnes n’en savaient rien. Il m’a fait promettre d’exposer ses toiles pour son mémorial. Comment le lui refuser. Elle aura lieu juste après celle de Roland. La passation des clés de la galerie ce fera officiellement le jour du vernissage. Mais tout les personnes proches de la galerie savent que c’est fait depuis un moment.

Je n’ai plus le temps pour moi, ni pour Bobby, ni pour Sandra. Elle doit m’en vouloir, je ne l’ai pas vraiment revu depuis le fameux soir où Roland nous à appeler pour nous relaté la fin de soirée catastrophique de son vernissage.

Certes je la vois tout les jours mais nous n’avons plus vraiment de temps l’une pour l’autre. Nous avons bien tenté de déjeuner plusieurs fois seule à seule mais le boulot veux que rien ne se passe vraiment comme prévu. James n’avait de temps pour rien n’y personne que pour son boulot, je le sais maintenant. Son attitude , toujours pressé, son air peu soucieux des problèmes. Toujours ailleurs. Je n’échappe pas à cela. Ça me terrifie. Sandra me manque de plus en plus. Elle m’attend parfois le soir en sortant de la galerie mais je me sens tellement coupé d’elle par ce boulot, que j’en reste froide et peu amicale. Elle sait que je la désir toujours aussi ardemment mais le moment n’est pas vraiment bien choisis. Elle est vraiment très patiente. Normalement demain nous avons prévu de passé la soirée ensemble rien que toute les deux. Laisser un peu de coté le boulot, les galères et les autres.
Peut importe qui m’appellera ou nous dérangera, je ne serai là pour personne. Je dis ça mais je joue toujours de malchance.

La dernière fois c’était vraiment un coup du sort. La pièce de stockage des œuvres non exposé avait pris feu. J’ai bien failli finir à l’hôpital. Encore heureux que Roland expose toujours toute ses œuvres. Et rien d’important n’a brulé.

Les pompiers ont d’abord pensé a un court circuit, vu la vétusté de la pièce. Mais moi je n’y crois pas. Ils ont découvert ensuite que cela venait d’un mégot de cigarette. Sans doute un employé insouciant. Du coup plus aucun de ceux qui reste ne fume. J’ai beau prendre mes précautions je sais qu’il arrivera toujours ce genre d’incident. Du moins jusqu’à ce que j’arrive a rétablir un certain ordre dans ma vie. C’est vraiment dure de tout gérer.

Effectivement j’aurai pu dire non à James mais j’ai fait mon choix. J’aime ce boulot. Et en plus j’ai une charmante traductrice. Ce qui est bien utile parce que je ne parle toujours pas. Les personnes qui ne me connaissent pas sont toujours un peu surprit, quand j’ai reçu Trevers il était en colère et m’a demandait si c’était moi ou Sandra qui avait prit cette décision. Il voulait l’entendre de ma bouche. Je lui ai indiqué la porte de sorti… Sandra s’est mise à rire. Et il est sorti très vexé… ça nous à pas fait la meilleur pub mais il le fallait.

Sandra l’a accompagné par la suite en lui expliquant ce que j’attendais de lui, l’âme de la galerie et le pourquoi de l’annulation de son exposition.

Je crois qu’il a pleuré. Il n’est pas prêt, ça se voit. Un jour peut être il comprendra.

Bon ce n’est pas tout, c’est bientôt l’heure de la réunion. Nous allons décidé des prochains artistes qui vont exposé chez nous et le montant de leurs cotisations. Ça va me changer les idées de voir des nouveaux book et artistes.

21

J’ai fait un mauvais rêve hier soir. J’ai rêvé d’elle. Et je voyais dans ses yeux une froideur extrême. Elle était distante. Et puis je ne sais pas pourquoi c’est comme ci elle parlait, j’entendais sa voix, mais je ne voyais pas ses lèvres bouger. Elle me disait des choses tellement affreuse. Et puis tout à coup ce n’étais pas elle, j’avais James en face de moi. Il avait la main sur son cœur et me disait « regarde, c’est toi qui m’éloigne, c’est toi qui me tue. »

Je n’ai pas vraiment comprit. L’espace d’un moment il n’y avait plus un bruit plus un son, il continuait à me parler, mais je ne l’entendais plus. Il me semblait ne pas entendre non plus ma propre voix.

C’est comme ça des fois qu’on essaye de se réveiller, mais que plus on essaye plus on s’enfonce dans le cauchemar. J’étais là sur mon lit réveillé par ce mauvais rêve mais je savais que je n’étais pas réveillée vraiment. Je n’entendais rien, ni le tic tac du réveille, ni ma propre respiration. Je me suis levé et elle était là dans l’encadrement de la porte, le visage bardé de peinture. D’une main elle tenait un morceau de verre peint recouvert en partie de sang. Elle s’avançait vers moi en me parlant mais je ne l’entendais pas. Elle me montrait ses mains écorchées. Plus elle avancée, plus je reculais. Mais bientôt je me suis retrouvée coincée contre le lit. Elle avançait toujours le morceau de verre pointé vers moi. Et moi je n’entendais toujours rien. Jusqu’au moment ou elle finit par m’enlacer. Je savais que le morceau de verre était là planté je ne sais ou dans mon corps mais je ne sentais rien. C’est comme ci j’étais témoin et victime en même temps. Et elle me murmura quelques choses à l’oreille, quelque chose que j’ai entendu et qui m’a littéralement pétrifié. Elle m’a dit « Tu est à moi maintenant. » Mais son étreinte était douce. Elle avait un parfum de prune sauvage et de térébenthine. Et je l’ai enlacé malgré moi.

Quand je me suis réveillé il était déjà tard dans la matinée. Je suis restée un moment couché à médité sur ce rêve. Les évènements de ses dernières semaines m’ont plus affecté que je ne le pensais.

Nous devons nous voir ce soir. Elle m’a donné ma journée. Je suis un peu excitée… un peu angoissée aussi. Je suis de plus en plus certaine de ses sentiments mais il y a ce coté un peu inconnue. De savoir que notre relation est plus engagée ça me fait peur en fait. Savoir que cette fois se sera totalement décidé, programmé, et entièrement voulu ça me fait flipper.

Si cela ce trouve nous ne ferons rien de spécial, un diner, une discutions et rien d’autre. Vous n’y croyait pas hein ? Moi non plus.

Je me demande comment elle sera habillé. Je connais son style un peu sobre voir austère mais je ne pense pas qu’elle s’habillera comme tout les jours. C’est une soirée spéciale. Je le considère un peu comme un vrai premier rendez vous. Je ne sais pas si elle pense la même chose mais en fait ça m’est égale. C’est une soirée spécial.

Moi je sais comment je vais m’habiller. Lili m’a offert spécialement pour cette soirée des vêtements chic et sexy. Des vêtements qui quand tu les met te laisse au début sans voix puis qui disent « C’est que pour toi. Dessus et dessous »… un léger décolleté, des bas sexy, et le reste c’est que de la douceur… Ça ne fera pas très vulgaire au restaurant mais ça lui donnera surement envie de plus qu’un restaurant. Après on a rendez vous chez moi. Elle n’est jamais venue chez moi. Autant je connais bien chez elle maintenant autant ici tout lui sera inconnue.

… .

Voilà il est 20 heures, je suis arrivé un peu en avance au restaurant, je n’aurais pas dû, l’attente ne me réussis pas vraiment. Je sursaute à chaque client qui entre. Et la je pense à « si elle ne venait pas encore une fois », c’est rageant. Mais après tout il n’est que 20 heure. Elle viendra, il faut qu’elle vienne. J’ai l’impression d’avoir déjà vécu ça, elle me fait toujours attendre. J’aurais du arrivé en retard.

Elle va comme d’habitude trouver une excuse. Je lirais dans ses yeux ses regrets et …
Et bien en fait je n’aurais pas le faire. Elle arrive et elle est tellement belle. Elle porte une magnifique petite robe légère blanche ainsi que mon foulard en soie rouge, celui que j’avais cru perdre le fameux soir à l’hôtel. Elle me sourit tout en s’approchant d’un pas rapide vers moi.

Je crois qu’au final c’est moi qui suis resté sans voix. Et quand elle m’a embrassé là devant tout la salle c’était merveilleux.

Et quand j’ai voulu lire dans ses yeux son bonheur elle me dit :

« Aucun mots, aucun regards ne pourront exprimé ce que j’éprouve. »

Et tandis qu’elle m’embrassai encore, un violoniste nous joua une ballade dont les notes aujourd’hui encore me font vibrer.

The Jordan life ; Chapitre 19

19

Je reconnais, il n’y a que moi pour me mettre dans des états pareil. Je suis un perpétuel angoissé. Et le seul moyen que j’ai de me rassurer c’est de pensé que j’ai le contrôle. Le contrôle sur les gens autour de moi et sur les choses qu’elles font. Mais en faisant ça, ce n’est même pas moi que je contrôle.

Comment est ce que j’ai pu lui dire ça. Comment moi, James, j’ai pu oser lui dire ça. C’est pourtant une fille merveilleuse. Et juste une phrase, une. Tout ça parce que j’étais angoissé. Il y a des jours comme ça vous allez me dire mais au final, non ces jours là ne sont que des prétextes.

« Ce n’est pas la peine de revenir. »

Comme ci je n’avais pas d’autre chose à faire que de dire ça à la future directrice de la galerie. Même si ça n’avait aucun sens pour moi, je le regrette, en faisant ça, c’est comme si j’avais remis en cause son professionnalisme, son talent et son sens unique du jugement. Je n’aurais pas dû, après tout ce n’est qu’un gamin ce Trevers et ce n’est pas parce qu’il est protégé par Francis qu’il est doué. Je ne sais même pas ce qu’il fait.

Elles ne sont pas revenues. Elles ne sont pas revenues…. voilà où ça m’a mené.

Il y a Roland qui m’en veux, Sandra qui se fait porter pâle et Jordan qui disparaît. Voilà où ça me mène, voilà où ma grande gueule me mène.

Ma femme va hurler c’est sur. C’est pas comme ci elle ne m’avait pas dit de quitter ce boulot. Mais je ne peux pas faire ça. Si je m’arrête je n’arrête pas de penser a lui. A mon fils. Si je m’arrête j’ai l’impression que tout s’arrête. Mon fils était un peintre formidable, un jour je lui ai dit qu’il aurait sa place dans une galerie. Mais je crois qu’il s’en moquait. Il peignait des choses que lui seul pouvait voir. Mais c’est surtout ses excès de tout qui faisait ça. Maintenant c’est moi qui repeint sa tombe tout les ans. C’est fou, j’avais un tel aveuglement et je crois que je suis toujours aussi aveugle. Jordan depuis qu’elle est là me fait beaucoup penser à lui. Et aujourd’hui j’ai faillis la perdre. Comme quoi lorsqu’on dit que tout n’est que recommencement je comprend maintenant.

En tout cas si ça recommence, mon cardiologue ne donnera pas cher de ma peau. Même la pose d’un pacemaker n’y ferai rien.

« James ! »

Voilà ma femme, Mme James, la femme la plus ailleurs qui existe. Si moi je suis aveugle, elle n’en devient pas mes yeux pour autant.

« Un jour je finirai par te retrouver à la morgue. »

Elle hurle mais elle sourit toujours. Elle me connait. Elle à raison. Je suis qu’un pauvre cardiaque qui devrait arrêter avant de finir les pieds devant.

« C’est encore cette Jordan qui te fait tant de soucis ? Laisse là gérer les choses ! Et arrête ce boulot. »

Que voulez vous que je dise, elle a raison, elle a toujours raisons. Et moi je ne l’écoute pas suffisamment. Je crois que j’ai suffisamment donnée à cette galerie. Je vais juste demander une faveur a Jordan si elle accepte de reprendre la galerie.

« Tu as raison chérie. C’est fini maintenant. Je n’ai plus aucune raison de continuer. Elle sait ce qu’elle doit faire. »

The Jordan life, chapitre 18

18

«  Tu me manque… »

C’est vraiment tout ce que j’ai pu dire. Une phrase en suspens, une phrase que je trouve maintenant dérisoire. Je ne sais pas ce que j’aurais pu dire d’autre. Je suis restée dans ses bras, laissant couler quelques larmes sur son épaule. J’ai l’impression de ne plus être moi. J’étais là, m’imprégnant de son parfum. Elle avait refermé ses bras autour de ma taille. J’aurais voulu resté là indéfiniment.

J’aurais voulu lui dire autres choses. Mais quoi ? Je suis désolée ? Je suis perdue ? Je t’aime ? Malheureusement il n’y a rien d’autre pour le moment que « Tu me manque » qui sois sure. Et puis dire autres choses n’aurai servi à rien.

Quand j’ai quitté son étreinte, je l’ai regardé. Son visage était un mélange d’angoisse, de soulagement, d’étonnement et d’un soupçon de déception je pense. Elle avait une expression que je ne lui connaissais pas. Je m’attendais à l’entendre parler. J’avais envie qu’elle parle. L’impression qu’un écho de ma phrase résonnait encore dans l’appartement, me rendait mal à l’aise. Elle me regardait droit dans les yeux. Qu’est ce que j’aurais voulu qu’elle parle. Mais elle restait là silencieuse. C’était insoutenable.

« Jordan »

Elle avait dit mon nom d’une façon tendre, sa main caressait maintenant ma joue. C’était rassurant, elle souriait maintenant. J’ai voulu lui dire autres choses, j’ai voulu lui dire « merci pour sa présence » mais elle m’ôta les mots de la bouche.

« Chut, ne dis plus un mot. »

Elle m’embrassa tendrement. Se baiser n’était plus un baiser d’inconscience. Il était voulu et partagé, il était je crois l’aboutissement des deux jours d’angoisse et de peur. Et la suite devait en être que plus belle.

Je sais maintenant que c’est elle dont j’ai besoin maintenant. C’est plutôt compliqué, non pas que cette passion dura toute une vie. Elle pourrait bien être éphémère, mais elle est voulu. Je sais que je ne la voulais pas parce que je suis seule, mais parce que j’ai belle et bien besoin d’elle pour me sentir complète.

J’ai rompu l’espace d’une seconde mon vœux de silence pensant que c’était ce qu’elle voulait. Mais je crois qu’elle m’aime comme je suis, moi et mon silence.

Ce baiser était bien plus qu’un baiser, c’était une sorte d’engagement. Une mise au point. Ne plus avoir peur.

La nuit bien qu’avancé devait s’annoncer longue et plaisante, les souvenirs de notre première nuit était encore bien ancré dans nos chairs.

Je l’ai conduit à ma chambre. Laissant derrière nous chaussures et quelques vêtements. Imaginez la suite.

Du moins imaginez seulement. Je crois qu’a tout moment de plaisir correspond un moment de douleur. Et c’est souvent au même moment que cela ce produit.

Un coup de téléphone. Vous savez ce genre d’appel ou de message que l’on pressent comme mauvais. Celui qui vous réveille en pleine nuit, celui auquel vous n’avez pas envie de répondre tant il vous angoisse. Celui au quel malheureusement on est obliger de répondre.

Voilà ce qui s’est passé. J’ai reçu un message sur mon téléphone. Cela n’avait pas bien grande importance, je n’y est prêté aucune attention, mais lorsque juste après le téléphone de Sandra s’est mis à sonné, je crois que j’ai comprit. Cette nuit va être longue mais pas vraiment plaisante.

Au bout du troisième appel elle à décroché. Je suis sortie de la chambre, je n’avais aucune envie d’entendre ça.

J’ai rassemblé les vêtements que nous avions éparpillé dans le couloir. Et me suis rhabillé. Quand Sandra est sortie de la chambre, elle s’était recouverte de la couverture. Elle m’a tendu le téléphone de l’autre main en me disant que c’était Roland et qu’il avait quelques chose a me dire. Je n’avais aucune envie de prendre ce téléphone, mais il y a des circonstances qui nous oblige souvent à faire ce qu’on ne veux pas faire. Alors j’ai prit le téléphone…